Le coronavirus a radicalement ralenti l’économie suisse et mis à mal les entrepreneurs et les PME. Pourtant, les entreprises qui innovent en période de crise s’assurent une place forte sur le marché.
Dans un cadre où l’offre et la demande sont sous contrainte, les incertitudes concernant l’avenir s’accumulent. En matière d’innovation, il faut se repositionner et relever de nouveaux défis pour garder une place stable sur le marché. Innover réside aussi dans l’art de convertir les contraintes en opportunités. Le secteur de l’immobilier subira aussi, à long terme, les effets de la pandémie. Si la branche de la construction ne prévoit pas d’effondrement du marché, du côté des investissements immobiliers, les volumes de transaction pour des biens d’investissement risquent de diminuer fortement et l’ajustement des valeurs de marché représente le principal risque pour les professionnels du domaine.
Cependant, comme le prouve l’entreprise ENGY Solutions Immobilières, les innovations dans ce secteur sont réalisables. La société qui offre déjà un protocole d’urgence sanitaire en présence d’amiante, unique en Suisse (validé par la SUVA et le SABRA en partenariat avec l’USPI Genève), a vite rebondi en créant un nouveau service de désinfection des parties communes des immeubles et surfaces commerciales. Christophe Gallier, CEO et expert CECB (Certificat énergétique cantonal des bâtiments), a su mettre à bien les compétences de ses experts pour satisfaire les nouveaux besoins de sa clientèle.
Agir contre le virus en sécurité
Les experts genevois en polluants du bâtiment possèdent le matériel de protection individuelle et les produits adaptés pour traiter les surfaces potentiellement vectrices du virus. À savoir des masques de protection FFP au respect des normes en vigueur, des lunettes, des gants et des combinaisons résistantes aux produits chimiques, ainsi que du désinfectant professionnel. Notamment, le produit concentré ASEPTO 5.0, reconnu par l’OFSP pour sa haute performance et son activité biocide. Le désinfectant a été validé en laboratoire sur des bactéries, levures, champignons et différents virus dont l’Ebola, l’H1N1 et le coronavirus.
La solution désinfectante est pulvérisée sur tous les points de contact propices à la contamination croisée et à la dissémination d’agents pathogènes: boîtes aux lettres, mains courantes, digicodes, portes d’entrée, poignées et interrupteurs. Afin de protéger locataires et propriétaires et agir contre la propagation du virus, cette intervention doit avoir lieu de manière ponctuelle. Puisque la santé joue un rôle clé dans ce contexte, un tel service est novateur et prend tout son sens. Car la main d’oeuvre a l’habitude d’intervenir dans des milieux exposés et connaît tous les protocoles de sécurité.
Texte Laetitia Barreto