Adoptée à une large majorité par le peuple Suisse, la stratégie énergétique de la Confédération prévoit une large série de mesures pour réduire notre approvisionnement en ressources non renouvelables et éliminer notre dépendance au nucléaire. L’amélioration du rendement des bâtiments fait partie de cette transition énergétique en cours. Cette dernière vise à diminuer l’impact sur l’environnement en limitant les rejets de Co2, mais elle a pour effet de diminuer les coûts d’exploitation d’un immeuble en optimisant sa consommation d’énergie et par conséquent représente également une plus-value économique pour son propriétaire. Quelles sont les démarches ? Faisons le tour de la question.

 

 

Bien évidemment, cette démarche ne se fait pas sans un plan d’action qui prévoit un certain nombre de mesures à mettre en place pour parvenir à ce changement et à cette optimisation énergétique. Le Certificat Énergétique Cantonal des Bâtiments, audit énergétique, permet de mettre en œuvre les démarches nécessaires aux transformations, mais il identifie également 3 variantes d’améliorations techniques du bâtiment (pour le CECB+), tout en incluant les coûts financiers et subventions envisageables. À noter également que toutes les mesures proposées (sauf pour le remplacement des fenêtres) dans les différentes variantes sont subventionnées par l’Office Cantonal de l’Énergie dans le cadre du Programme Bâtiment.

 

Devenu au fil du temps la référence pour l’audit et les bilans énergétiques des bâtiments, le CECB montre d’une part l’efficacité de l’enveloppe du bâtiment et d’autre part, la quantité d’énergie nécessaire à un bâtiment utilisé de façon standard. Ceci est valable pour des bâtiments existants mais aussi pour les nouvelles constructions. Le besoin énergétique défini est visualisé sur le classement allant de A à G de « très efficace énergétiquement » à « peu efficace énergétiquement » d’une Étiquette Énergie. Ainsi, on peut obtenir une évaluation objective de l’état énergétique et de l’efficacité de son bâtiment. Le CECB+ reprend cette classification, mais propose lui un véritable rapport de conseil détaillé pour l’amélioration et l’optimisation du bâtiment.

 

Le CECB est devenu au fil du temps un outil incontournable et ne cesse d’évoluer techniquement, à noter que depuis janvier 2017 le canton de Vaud oblige tout vendeur d’un bien immobilier à réaliser cet audit. Tout porte à croire que d’autres cantons vont suivre. Dans le canton de Genève, le CECB est lui obligatoire lorsqu’une demande de subventions supérieure à 10’000.- CHF est formulée, somme rapidement atteinte lorsque l’on envisage des travaux.